Depuis l’antiquité on retrouve des trace de l’émail sur cuivre dans le bassin méditerranéen. Il est difficile de suivre en détail le chemin de l’émail, mais essayons…
Les émaillerie sur cuivre de l’antiquité à nos jours
On retrouve des émaux dans différentes cultures ( chypriote, phénicienne, égyptienne, assyrienne, byzantine, …). On estime selon certaines sources que le berceau de l’email remonterai à -1500 av.JC sur l’île de Chypre.
Aux environs de 1500 avant Jésus-Christ, les orfèvres et verriers mycéniens découvrent un verre qui ressemble aux pierres précieuses et qui peut se fondre sur l’or d’une manière qu’il y adhère et forme une liaison permanente sur la surface métallique. La technique utilise un procédé de vitrification en haute température (source : A. H. Dietzel, Emaillierung, Springer-Verlag, 1981).
Le gros « boom » de la technique des émaux sur cuivre est en -600 av.JC et sa popularisation dans l’empire Byzantin.
L’ancêtre de l’émail, les pâtes de verre utilisée en Égypte en -5000
A partir de cette période les échanges commerciaux, les mouvements de population rependirent la connaissance. Nubie, empire étrusque puis romain, émaux celtiques, émaux barbares (IIe siècle), Limoges au XIIe siècle, les émaux « Jingtai » au XVe siècle, …
Aux origines l’émail décrivait toute substances brillante qu’on pouvait incruster ou fondre sur le métal ou sur la céramique et qui n’était pas une pierre précieuse.
À l’ère moderne le mot « émail » on désigne un cristal qui ressemble au verre, auquel sont ajoutés des pigments colorés, moulés et fondus à haute température sur le métal (500-900°C) pour former une liaison permanente sur la base métallique grâce à des réactions chimiques et physiques.
L’arrivé de l’émaillerie sur cuivre en europe
Le travail des émaux en Europe débute probablement avec la fondation de Rôme en -753 av.JC. En -600 en Gaule l’émail rouge monochrome celtique. En -500 en espagne ont retrouve de nombreuses traces de l’avancé de l’émaillerie (Collier de Gadir, le trésor d’El Carambolo). En -400 av.JC les émaux celtique de la culture de la Tène.
Plus tard on trouve dans les écris de l’historien grec Philostratus de Lemnos la mention des barbares qui appliquent les couleurs sur le bronze à chaud.
Au fil des siècles vous l’aurez compris, l’émaillerie avait conquise l’Europe comme le reste du monde…
Les routes de l’émail sur cuivre
La route de l’émail, un voyage qui fait le tour du monde
Pour poursuivre votre voyage dans le temps sur la route de l’émail, nous vous conseillons un très vieux site internet documenté comme nul par ailleurs. Le site CKI tenu par des passionnés et émailleurs italiens (rassurez vous, leur site à une traduction française). L’émail est également profondément lié au façonnage du cuivre, vous pouvez également poursuivre votre lecture dans notre article sur les techniques des émaux sur cuivre.
